Centre Culturel Français de Belgrade - Vitrines de Noël

Pour la deuxième année consécutive, le Centre Culturel Français de Belgrade a fait appel à Soline d’Aboville, pour la création de ses vitrines de Noël transformées en boîtes à musique géante du 21 décembre 2010 au 12 février 2011. Soline d’Aboville et Dragana Markovic, architecte belgradoise, ont dirigé un groupe d’étudiants en architecture pour la réalisation de ce projet initié lors d’un atelier en septembre 2010.

Le point de départ du projet créatif de Soline d’Aboville est l’utilisation des cartes perforées des boîtes à musique mécaniques. Les mots  « Joyeux Noël » et « Hristos se rodi », perforés, deviennent ainsi la base de mélodies inattendues et festives. Les boîtes à musique géantes, illustrent la rencontre de la ballerine et du soldat de plomb, mais aussi plus largement la rencontre entre la France et la Serbie, entre les traditions passées et la créativité d’aujourd’hui. Animées, féeriques et colorées, elles invitent à la fête et se prolongent à l’intérieur du CCF, pour d’autres surprises à découvrir...



Les vitrines ont été réalisées avec le soutien financier de FindomestikBank, la participation de Kakoko, Muzel, Un Point Trois, Alfred Communication et l'enthousiasme des étudiants...

On en parle sur le site Latitudes... 

Exposition Louis Vuitton 2010 Plaza 66 Shanghai

Le visiteur pénètre dans l’exposition comme dans un livre perforé géant

Louis Vuitton propose, parallèlement à sa participation au Pavillon Français de l’Exposition Universelle, une exposition rétrospective intitulée Paris 1867- Shanghai 2010. La scénographie, dessinée par Soline d’Aboville, invite le visiteur à pénétrer dans l’exposition comme un immense livre et à découvrir l’histoire croisée des Expositions Universelles et de celle de la Maison de Louis Vuitton à travers un décor constitué de 17 livres géants.

Designer scénographe, Soline d’Aboville travaille l’espace comme une matière qu’elle donne à voir dans toutes ses dimensions. Elle s’amuse à élargir par des jeux de réflexion et de miroirs, se joue de la perspective et donne à ses projets la fantaisie de couleurs de manière ludique, gaie et généreuse. Parmi ses créations, des espaces que l’on pénètre comme autant d’histoires nouvelles, d’inventions et de voyages oniriques.


Guidé par des fleurs en origami suspendues, et à travers l’évocation successive de la Tour Eiffel, de l’Orient Express, du New York des années 1900, de prototypes de machines volantes comme autant d’immenses jouets, ou des différentes pavillons de Louis Vuitton en pop-up géants, le visiteur découvre à quel point l’histoire de la Maison de Louis Vuitton est liée à l’actualité culturelle de son temps…

Un réinterprétation de la Tour Eiffel accueille le visiteur dès l’entrée.

La scénographie de Soline d’Aboville apporte une unité forte à l’ensemble : les livres blancs de 3 mètres de hauteur, recouverts de toile rouge marquée en or des différentes signatures historiques de la Maison Louis Vuitton, sont autant d’écrins mettant en valeur 23 malles anciennes.

Une subtile mise en lumière invite le visiteur à déambuler dans cet univers éminemment poétique, interrompu et prolongé par des jeux de miroirs et de réflexion. Le scintillement lumineux du sol guide le visiteur vers la sortie qui évoque l’entrée du Pavillon Français comme une invitation à suivre l’histoire en cours.

Louis Vuitton présente à l’Exposition Universelle de 1900 à Paris un Carrousel à bagages... La malle-lit de Pierre Sagornan de Braza est installée quant à elle dans un décor inspiré des grandes explorations du début du XX° siècle.

Les montgolfières et prototypes d’objets volants racontent la révolution des transports et les grandes expositions aéro-auto de 1908 et 1910.

Les Expositions des années 1920-1931 sont évoquées par des décors inspirés des archives Louis Vuitton.

La Maison du Coq



A l’occasion de l’ouverture de la Maison du Coq, 1 rue Montmartre à Paris, Soline d’Aboville renouvelle le concept boutique du Coq Sportif. Elle réinvente un vestiaire alliant tradition et modernité à l’image de cette maison plus que centenaire : le chêne et les émaux de Briare sont, par exemple, associés au béton brut et à des luminaires industriels. En résulte un espace lumineux, authentique, simple, vivant et coloré. Les temps forts de cette nouvelle « shopping experience » s’articulent autour d’un zoning pensé « à l’ancienne » et de la Buvette du Coq à l’étage et des douches/cabines d’essayages.


Associés au chêne vieilli et indissociables du vestiaire français, les émaux de Briare reprennent les trois couleurs du Coq Sportif : bleu, blanc et rouge.

La Buvette du Coq au premier étage est un hommage au Club du Coq initié dans les années 60 par Monsieur Camuset, petit-fils du fondateur en 1882 de l’enseigne le Coq Sportif.